PHIMOSIS

 

Un peu d’anatomie et d’histoire…

Le gland du pénis de l’homme (par opposition aux autres mammifères) est naturellement protégé à l’état flaccide par une peau appelée prépuce. Depuis la nuit des temps, les coutumes et rituels religieux ont sacralisé ce  « petit bout de chair » !

Il existe deux types de phimosis : le phimosis primaire de l’enfant ou de l’adulte jeune qui est un défaut congénital d’ouverture du prépuce sur le gland et le phimosis secondaire de l’adulte, en général favorisé par un manque d’hygiène ou une inactivité sexuelle.

 

L’INTERVENTION CHIRURGICALE

Elle est pratiquée par un chirurgien, en général urologue, dans une unité spécialisée (hôpital ou clinique privée) au cours d’une hospitalisation ambulatoire (demi-journée).

La consultation préalable avec le chirurgien est, bien entendue, nécessaire pour expliquer le déroulement de l’intervention et les risques encourus par tout acte chirurgical. Chez l’enfant, une autorisation d’opérer doit être signée, si possible, par les deux parents.
L’anesthésie peut être locale, notamment chez l’adulte ; mais plus souvent générale chez le jeune enfant et doit être précédée d’une consultation d’anesthésie au moins 48 heures avant le geste.

Les suites opératoires sont simples, la cicatrisation obtenue en une dizaine de jours.

 

POURQUOI OPÉRER LE PHIMOSIS ?

Le décallotage quotidien du gland est nécessaire pour une bonne hygiène.

Si cet adage n’est pas obligatoire chez le jeune enfant de moins de 6 ans, il est indispensable chez l’adulte.

En effet, il y a un lien très fort entre un manque d’hygiène par phimosis et la survenue d’un cancer de la verge.